« On se sent libre » : Maxime Sciara (IPSA promo 2017) raconte sa participation au raid 4L Trophy 2015
Trois étudiants de la promotion 2017 de l’IPSA ont participé à la 18e édition du 4L Trophy organisée du 19 février au 1er mars. Pour l’occasion, les IPSAliens Sharujan Jeyathas et Maxime Sciara avaient fait équipe au sein la team 4L Appenzeller. De retour à l’école, Maxime raconte ce périple de près de 6 000 kilomètres qui l’aura vu traverser la France, l’Espagne et le Maroc.
Sharujan Jeyathas et Maxime Sciara
Content d’avoir terminé ce 4L Trophy ? Comment te sens-tu ?
Je suis très heureux d’avoir pu terminer le raid, d’autant que nous sommes arrivés à la 99e place du classement général sur 1 250 participants…, ce qui est excellent pour des gens qui n’avaient jamais fait de raid auparavant ! C’était un véritable défi personnel et, honnêtement, je ne pensais pas du tout que j’arriverai jusqu’au bout. Pourtant, avec Sharu, mon coéquipier, nous avons réussi et nous en sommes très fiers. Le retour de Marrakech à Paris nous a vraiment beaucoup fatigués mais l’excitation quotidienne qui nous animait nous faisait oublier la fatigue.
Quels ont été les plus grands défis rencontrés durant le raid ?
Les réparations mécaniques. Avant de partir, je ne savais quasiment rien du moteur de la voiture et dès qu’une panne survenait, je paniquais car je pensais que nous n’allions jamais pouvoir repartir ! Un Bisontin, Sylvain, m’a appris beaucoup de choses et c’est grâce à lui que j’ai pu réparer moi-même notre 4L ! Désormais, je connais mon moteur par cœur et je sais à peu près tout faire. Il fallait aussi ménager notre « monture » pour éviter qu’elle ne faiblisse ou que l’on ne la fragilise, car après tout, elle reste une vieille dame.
C’est quoi ton plus beau souvenir ?
Le fait d’avoir pu rouler au milieu du désert à 60 km/h avec des 4L partout autour ! C’est un sentiment de liberté ultime que de vivre une telle expérience dans de si bonnes conditions !
Le 4L Trophy, c’est aussi des paysages magnifiques, non ?
Les deux plus beaux paysages que j’ai pu voir s’opposaient totalement : le premier était un immense désert blanc fait de neige et de glace et le second était un désert de sable. Les couleurs de ce dernier étaient si belles… Il n’y avait pas de meilleur endroit pour se laver les dents !
Avez-vous pu tisser des liens avec d’autres équipages ?
Nous étions partis avec 5 ou 6 équipages de parisiens et nous sommes toujours restés ensemble. Nous avons vécu cette aventure « en meute » : nous avons également fait la rencontre d’autres équipages – des Chtis, des Belges et des Bisontins – et nous ne sommes plus jamais lâchés ! C’était super de pouvoir faire cette aventure ensemble, tout le monde s’entendaient si bien ! On a vécu des soirées mémorables au coin du feu.
Si tu devais résumer ce 4L Trophy en trois mots, lesquels choisirais-tu ?
Unique, solidaire, et « ça vous remet en question » ! En effet, en participant au 4L Trophy, on se sent libre et ça fait forcément réfléchir : on est au milieu de rien et on voit tous ces gens qui s’entraident avec le sourire…. Du coup, on gagne en maturité !