Les majors de l’IPSA : Kévin Humbert (promo 2014), majeure Conception des Systèmes Aéronautiques, option Structures Véhicules
Durant l’été, l’IPSA vous propose de découvrir les majors de sa promotion 2014. Après Kelvin Roehrig (International), Willy Leddet (Management et Logistique Industrielle) et Thibault Duarte (Conception des Systèmes Aéronautiques, spécialité Structures de Commandes), voici Kévin Humbert, major de la filière Conception des Systèmes Aéronautiques, option Structures Véhicules.
Qu’est-ce que l’IPSA représente pour toi ?
Si j’avais choisi l’IPSA après le bac, c’était parce qu’il s’agissait d’une école orientée aéronautique, un secteur qui m’avait toujours attiré. Pour moi, c’est une très bonne école pour devenir ingénieur, avec justement de nombreux projets aéronautiques à mener.
D’où t’est venue cette passion pour l’aéronautique ?
Très jeune, je suis parti en Guyane et j’ai eu l’occasion de voir la fusée Ariane décoller. Cela m’a donné envie de travailler dans les domaines aéronautique et aérospatial. En plus de mes études à l’IPSA, je fais aussi du vol : je viens d’ailleurs de passer mon brevet de pilote sur un monomoteur !
Être formé au métier d’ingénieur aide-t-il quand on souhaite devenir pilote ?
Oui ! Les cours d’aéronautique, d’aérodynamique, de mécanique et de description de l’avion à l’IPSA permettent à un pilote de comprendre encore mieux comment fonctionne l’avion. Tout ce qui est apprentissage théorique pour l’obtention du brevet de pilote devient beaucoup plus simple après cela.
Qu’est-ce qui t’a le plus marqué durant ces cinq ans de cursus ?
Ce qui m’a beaucoup intéressé, c’était le côté mécanique – d’où ma spécialisation en 4e année dans le domaine de la mécanique des structures – avec la possibilité d’utiliser tous les logiciels que l’IPSA proposait : Catia, Nastran, etc.
Je retiens aussi toutes les associations étudiantes de l’école que j’ai adorées, notamment I-Tech avec laquelle j’ai pu participer à la réalisation du projet de fin d’études neurocockpit, un casque qui détectait les signaux électriques du cerveau pour qu’ils soient ensuite traités et adaptés à la commande d’un simulateur de vol. Au sein de l’équipe, mon rôle portait sur la pré-étude de faisabilité, à savoir comment il pourrait fonctionner, quid de la récupération des données, de l’association de ces dernières à un simulateur, etc.
Est-ce que, pour toi, il y a un fort esprit promo à l’IPSA ?
Oui ! Il y a un bon esprit d’entraide, aussi bien dans les associations que pendant les cours et les examens. Les IPSAliens se soutiennent !
Est-ce que tu as une anecdote ou un souvenir marquant de ton passage à l’IPSA ?
Il y a eu le concours Usaire 2013. J’y ai participé avec Michaël Boisard (IPSA promo 2014) et le sujet a porté cette année-là sur les applications drones civiles et militaires en 2040. Nous avions soumis un dossier portant sur cette thématique avec des volets sur la réglementation, les nouvelles technologies utilisables, les risques liés, le piratage, etc. Le concours a duré près de six mois et j’ai adoré travailler avec Michaël. Nous avions d’ailleurs remporté la première place ! Cela nous a donné la possibilité de partir à Singapour pendant une semaine et de notamment visiter les infrastructures de Rolls Royce sur place.
Que fais-tu actuellement ?
Je suis actuellement à la Snecma. Je travaille sur tout ce qui est dérogation, c’est-à-dire que je dois valider les pièces produites et vérifier à ce qu’elles respectent bien toutes les cotations afin d’être utilisées par la suite. Il y a beaucoup de calculs à faire. C’est un vrai métier d’ingénieur mais plus orienté production. C’est ce que je cherchais à faire : être dans un bureau d’études.