« Mon objectif est de découvrir le monde »
Il y a quelques mois, l’IPSA vous parlait de Thibault Coail-Fourrier (IPSA promo 2018), alors en pleins préparatifs pour son semestre obligatoire à l’étranger de 4e année organisé à Manchester, au sein de l’Université de Salford. Désormais de retour du Royaume-Uni, le futur ingénieur revient sur cette belle expérience… et confie avoir définitivement succombé aux charmes de l’International !
Welcome to Salford !
Tu as terminé ton semestre à Salford au mois de janvier 2017. Ce séjour a-t-il été conforme à tes attentes ?
C’était une superbe expérience ! Même si, en France, on a tendance à encore voir Manchester comme une ville un peu désœuvrée, avec de nombreux quartiers populaires et un passé ouvrier/industriel encore très présent, la réalité est toute autre ! Il s’agit d’une ville très dynamique, totalement rénovée. Les gens y sont adorables et très ouverts : ils vont à votre rencontre de façon très naturelle. C’était vraiment agréable.
Là-bas, tu n’étais pas le seul IPSAlien à effectuer un semestre à l’Université de Salford. Du coup, est-ce que tu te contentais de les fréquenter ou as-tu réussi à te constituer ton propre noyau d’amis sur place ?
Pour ma part, j’ai voulu m’immerger complètement dans Manchester. Du coup, plutôt que d’opter pour les logements affrétés par l’IPSA pour ses étudiants sur le campus de Salford, j’ai choisi de prendre un appartement par moi-même, en plein cœur de la ville. Cela m’a permis de rencontrer énormément de personnes et, évidemment, de nouer de belles amitiés sur place ! En plus de ça, comme je m’étais inscrit au club de handball de Manchester pour y jouer en 1re division, j’ai aussi pu faire de nombreuses rencontres par ce biais. Le handball m’a même permis de me lier d’amitié avec des habitants de Manchester, dont un jeune homme originaire de ma ville, Franconville, qui s’est installé au Royaume-Uni depuis quelques années ! Une preuve de plus que le monde est vraiment petit.
L’équipe de 1re du Manchester Handball Club : 11 nationalités dans une seule équipe !
Manchester est donc une ville très cosmopolite ?
Oui. D’ailleurs, il s’agit de la première ville étudiante du Royaume-Uni. J’y ai croisé de très nombreuses nationalités : des Espagnols, des Danois, des Slovènes… C’était super sympa. Mon coup de cœur pour la ville, je le dois surtout à ce multiculturalisme.
Et comment as-tu vécu l’enseignement à l’Université de Salford ?
Très bien ! J’ai notamment eu plusieurs projets à mener durant le semestre, principalement basés sur l’analyse d’éléments finis. Par exemple, un des projets que nous avons dû rendre portait sur un travail de modélisation en soufflerie des paramètres de vol d’un avion. Pour cela, nous avons commencé par des expériences en laboratoire avant de résoudre le tout de façon numérique sur ordinateur. C’était très prenant et intéressant, d’autant que le travail en laboratoire n’est pas au cœur de la 4e année à l’IPSA. En plus, comme le veut la culture anglo-saxonne, les laboratoires de l’université et les infrastructures étaient juste incroyables, avec des souffleries, des bancs d’essais, des simulateurs !
Ce semestre t’a-t-il donné envie de découvrir d’autres pays par la suite ?
Oui. Mon séjour m’a conforté mes envies, mes attentes, etc. Du coup, à mon retour, j’ai décidé de postuler pour un double-diplôme à l’étranger, plutôt dans un pays hispanophone. Mais finalement, cela ne se fera pas pour la simple et bonne raison que j’ai été contacté pour une offre de stage en Afrique du Sud via les partenaires de l’IPSA ! Ne pouvant pas faire les deux à cause de dates communes, j’ai préféré cette seconde option. De ce fait, je vais commencer ce stage de trois mois en stabilisation de nano-satellites au sein d’un laboratoire de recherche du Cap, à partir du 1er juillet.
Tu sembles être définitivement conquis par l’étranger ! Tu imagines déjà réaliser d’autres voyages par la suite ?
J’avoue y penser, notamment pour mon stage de fin d’études l’an prochain. Mon objectif est clair : je veux découvrir le monde.
Penses-tu que l’IPSA te forme bien à cela ?
Je le pense, oui. Un bon exemple, c’est le niveau d’anglais. Durant les 4e et 5e années, l’ensemble des cours est dispensé en anglais : cela nous apporte une certaine aisance. Parler en anglais, c’est bien, mais acquérir un anglais technique et professionnel, c’est mieux !