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IPSA Consult remporte le Prix de la Meilleure Étude en Ingénierie lors du Congrès National d’Été 2018 des Junior-Entreprises !

En février dernier, les membres d’IPSA Consult présentaient la toute première soufflerie en fibre carbone au monde réalisée par leurs soins. Grâce à ce projet innovant et haletant, la Junior-Initiative de l’IPSA Paris s’est vue remettre par Stéphane Dahan et Thibaut Lallement, tous deux représentants d’Alten, le Prix de la Meilleure Étude en Ingénierie lors du Congrès National d’Été 2018 de la Confédération Nationale des Junior-Entreprises (CNJE). Une récompense prestigieuse sur laquelle reviennent quatre membres de cette association dynamique : Victor Clérot (IPSA promo 2019), responsable communication du projet et contributeur au dossier de candidature,  Pierre Dépreux (IPSA promo 2019), ancien président d’IPSA Consult, responsable de l’écriture du dossier, Clément Desban-Esteves (IPSA promo 2019), ancien trésorier d’IPSA Consult, l’un des négociants et signataires du projet et du dossier, et Mathis Héraud (IPSA promo 2021), président actuel d’IPSA Consult, contributeur au dossier.



Quand s’est déroulée cette cérémonie de remise des prix ?
Pierre : La cérémonie a eu lieu durant le week-end du 5 mai, pendant le Congrès National d’Été organisé à Guidel en Bretagne. Ce grand événement rassemblait quelques 1100 personnes parmi eux les partenaires premium de la CNJE (soit  BNP Paribas, Alten, EY et Engie), les partenaires Business (Saint-Gobain), institutionnels, médias et services, notre propre partenaire commercial – le Groupe SGS – et, bien sûr, plus d’une centaine de Junior-Entreprises.

Comment IPSA Consult s’est-elle retrouvée parmi les trois finalistes de ce Prix de la Meilleure Étude en Ingénierie ?
Clément : Il a d’abord fallu constituer un dossier. En effet, la participation à cette compétition se fait sur la base du volontariat et chaque Junior-Entreprise de France peut concourir à condition de passer par cette première étape retraçant l’ensemble du projet accompli. Ces dossiers sont ensuite examinés par un jury composé de membres de la CNJE et de professionnels appartenant à trois partenaires, en l’occurrence Alten, Challenges et See cette année. De cette seconde étape découle la sélection des finalistes – trois pour chaque prix– qui doivent se départager lors d’une ultime épreuve consistant en une présentation à l’orale du projet. En finale, nous étions donc en face de SEPEFREI, la JE de l’Efrei, et JuniorISEP, la JE de l’ISEP.
Victor : La finale a eu lieu trois semaines avant le Congrès, dans les locaux d’Alten. Clément et moi avions la charge de présenter le projet… et cela s’est visiblement bien passé !

Parlons justement de votre dossier de candidature. Qu’expliquait-il ?
Mathis : Le dossier retraçait l’histoire de ce projet de soufflerie en carbone, la première du genre au monde, de sa conception à sa réalisation. Ce projet trouve son origine dans la pédagogie de l’école : en effet, pour permettre à ses étudiants de réaliser des travaux pratiques, travaux essentiels dans le cursus d’un ingénieur, l’IPSA a longtemps envoyé les IPSAliens en soufflerie et donc en dehors du campus. C’est là qu’est intervenue IPSA Consult avec cette proposition de projet. Après plusieurs mois de négociations, Francis Pollet, le directeur de l’école, a acté la chose et l’équipe d’IPSA Consult a enfin pu commencer à travailler sur cette soufflerie. Le fait qu’elle soit unique en son genre a forcément attiré l’attention du jury, tout comme les performances que nous avons réussi à atteindre. Au départ, nous avions estimé une perte de charge de 12 % : à la fin, nous avons réussi à minimiser cette perte à 5 %.
Pierre : Pour faire simple, une soufflerie se décompose en quatre parties : le moteur, le diffuseur, la veine d’essai où l’on place les prototypes à tester et le pavillon. Or, des pertes de charge peuvent se faire sur toutes ces parties et notamment dans la veine d’essai. Ainsi, quand le moteur génère un vent à une certaine vitesse, cette vitesse peut être amenée à baisser dans cette zone. En ce qui concerne notre soufflerie, comme l’a dit Mathis, nous avons réussi à réduire les pertes de charges à 5 %. Ceci signifie par exemple qu’un vent de 100 km/h généré par le moteur correspondrait à 95 km/h dans la veine d’essai. C’est une performance notable.



Sachant que ce prix récompense un projet réellement professionnel et de longue haleine, il a d’autant plus de saveur, non ?
Victor : C’est surtout la concrétisation de deux mandats d’IPSA Consult : celui de Pierre qui a initié le projet et celui de Mathis qui l’a livré. Nous avons tous énormément travaillé sur ce projet, en y mettant tout notre cœur. Recevoir une véritable reconnaissance de la CNJE et des partenaires sur ce travail apporté, cela va au-delà de la fierté. Nous sommes vraiment très heureux et nous n’arrivons toujours pas à y croire par moment ! Quand on regarde ce trophée, on se dit que oui, nous l’avons fait !
Pierre : Je rejoins Victor. Ce prix, c’est un vrai sacre à nos yeux. Il nous tient d’autant plus à cœur que nous étions face à deux redoutables concurrents. En effet, au sein de la CNJE, il y a trois types d’entités représentant chacune un échelon : la Junior-Création, la Junior-Initiative et la Junior-Entreprise. Or, alors qu’IPSA Consult n’en est qu’au stade de Junior-Initiative, elle devait concourir avec deux Junior-Entreprises… qui font également partie des 30 meilleures Junior-Entreprises de France ! Avoir réussi à gagner face à deux structures de cette taille et de cette ampleur, c’est juste énorme.
Clément : C’est l’aboutissement d’un projet qui aura duré très longtemps, avec une période de négociation de près d’un an qui aura vu chaque membre s’investir et se relayer en parallèle de nos études. La réalisation technique du projet aura quant à elle duré 11 mois. Cela démontre bien l’envergure de la chose. Réaliser un projet aussi « monstrueux » pour des étudiants ingénieurs, c’est incroyable : non seulement, cela nous a énormément apporté d’un point de vue pédagogique – avec les notions de gestions de projet, management d’équipe, budgétisation et financement – mais aussi une véritable plus-value professionnelle. Les entreprises du jury ont apprécié nos efforts, tout comme notre partenaire SGS, d’autres entreprises présentes lors du Congrès et de nombreux autres membres de la CNJE. Encore aujourd’hui, nous recevons des félicitations de professionnels et d’étudiants. C’est très gratifiant.
Mathis : Comme l’a dit Victor, ce projet a mobilisé deux générations de membres d’IPSA Consult. J’ai été particulièrement fier de pouvoir prendre part à cette aventure et suis très heureux de voir combien ce projet a pu créer une émulation chez les nouveaux membres qui nous ont rejoints. Voir ces étudiants ultra motivés et prêts à relever d’autres défis, c’est une autre forme de récompense.

Outre les honneurs et la reconnaissance, le prix s’accompagne-t-il d’autre chose ?
Pierre : De contacts ! C’est ce que nous espérions aussi avant de concourir et cela se vérifie petit à petit : ce prix nous offre réellement une plus grande visibilité auprès des entreprises du secteur de l’air et de l’espace en France. D’ailleurs, nous profitons déjà des retombées liées aux nombreuses publications faites sur les réseaux sociaux au sujet du prix, que ce soit celles de notre partenaire SGS, de la CNJE ou de l’IPSA. Nous tenons d’ailleurs à les remercier chaleureusement ainsi qu’Alten, BNP Paribas, Engie et EY et, évidemment, tous les consultants et membres d’IPSA Consult ayant œuvré sur la soufflerie !

D’ailleurs, est-ce le premier prix de l’histoire d’ISPA Consult ?
Victor : Oui… et il s’agissait aussi du premier pour lequel l’association concourrait !

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