De l’Argentine au Japon : l’IPSA se développe toujours plus à l’international
Avec près de 80 partenariats académiques répartis aux quatre coins du monde, l’IPSA affirme haut et fort son goût pour l’international. Associée à de nombreux établissements prestigieux, de l’University of Arizona aux États-Unis à la Shibaura Institute of Technology au Japon, l’école a même doublé le nombre de ses partenaires sur ces trois dernières années. Une volonté qui, comme l’explique Pauline Carreau, la responsable du service des relations internationales de l’IPSA, va de pair avec l’ambition de ses étudiants consistant à découvrir toujours plus de nouvelles cultures en défendant l’ingénierie aéronautique à la française au-delà des frontières de l’Hexagone.
L’IPSA a près de 80 partenaires à l’international. Que permettent ces partenariats ?
Pauline Carreau : Aujourd’hui, ces partenaires nous permettent d’envoyer nos étudiants chez eux pour un échange académique d’un semestre, obligatoire dans le cursus des IPSAliens, mais pas seulement. Nous possédons aussi une douzaine d’accords pour des doubles diplômes offrant aux étudiants la possibilité de réaliser une année académique ailleurs et d’ainsi obtenir à la fin un diplôme de l’université étrangère concernée. Parmi les destinations possibles pour les doubles diplômes, on peut citer le Royaume-Uni, les États-Unis, Taïwan, l’Espagne ou encore l’Allemagne. Ce sont des partenariats très stratégiques pour notre école.
Justement, pourquoi est-ce important pour l’IPSA de rayonner à l’international, aussi bien à Tucson qu’à Manchester ?
Pour répondre à cet important besoin d’ingénieurs dans le monde, en particulier dans les secteurs de l’aéronautique et du spatial qui se trouvent au cœur de notre formation ! C’est d’ailleurs ce besoin qui nous permet de tisser autant de liens intéressants. Pour les étudiants, ces échanges académiques sont aussi très importants car ils leur permettent de s’adapter à différentes cultures, de vivre d’autres expériences et de revenir bilingues. Cela leur servira dans leur carrière.
La formation d’ingénieurs « à la française » est-elle un atout pour dresser des ponts avec d’autres pays ?
Oui et cela explique aussi cette attractivité pour l’IPSA. Notre enseignement est différent de celui des autres universités à l’étranger, notamment à travers cette transversalité que nous transmettons dans les compétences de nos ingénieurs. Cette approche spécifiquement française intéresse beaucoup les étudiants internationaux.
Justement, les étudiants étrangers viennent-ils aussi étudier à l’IPSA ?
Bien sûr ! Depuis trois ans, nous avons même triplé la mobilité en France des étudiants internationaux issus de nos établissements partenaires. Ainsi, sur notre campus parisien, il est désormais très facile de croiser des Brésiliens, des Indiens, des Sud-Coréens, des Chinois… On a vraiment une belle internationalisation au sein même de l’école.
Quels sont les partenariats qu’a pu nouer l’ISPA en 2019 ?
L’an passé, nous avons officialisé une douzaine de nouveaux accords. Concernant les doubles diplômes, nous sommes particulièrement heureux d’avoir pu signer un accord avec l’Université en sciences appliquées de Brême (Hochschule Bremen, en Allemagne), située à proximité des locaux d’Airbus. Pour les échanges académiques, nous nous sommes également rapprochés de la faculté de Córdoba en Argentine, une des seules enseignant l’aéronautique en Amérique du Sud, ainsi que de l’Université du Witwatersrand à Johannesburg, l’une des plus importantes universités d’Afrique du Sud. D’autres établissements en Corée du Sud (Korea University Sejong Campus), en Estonie (Tallinn University of Technology), en Inde (Indian Institute of Technology à Hyderabad) ou encore au Japon (Shibaura Institute of Technology de Tokyo) ont également rejoint notre réseau académique. Avec cette dernière destination, nous réalisons enfin le vœu de nombreux IPSAliens qui, depuis des années, souhaitaient pouvoir étudier un semestre là-bas !
La National Cheng Kung University de Taïwan
Avec quels pays l’IPSA partage le plus d’affinités ?
Cela évolue, en partie selon les aspirations des étudiants ! Ainsi, depuis de nombreuses années par exemple, l’IPSA est très proche des États-Unis, via l’University of Arizona à Tucson. Chaque année, une quarantaine d’IPSAliens s’y rend pour le semestre international et nous recevons régulièrement la visite de nos homologues américains sur notre campus. Avec le temps, nos étudiants ont également développé un intérêt de plus en plus croissant pour l’Asie, en particulier la Corée du Sud et Taïwan. Enfin, du côté de l’Europe, l’école est aussi très proche de ses partenaires allemands, espagnols et anglais. Avec ces destinations historiques, proches de l’IPSA depuis parfois 10 ou 15 ans, une relation particulière s’est forcément dessinée au fil du temps et des visites.
Le campus de la Keimyung University à Daegu, en Corée du Sud et celui de New York University Tandon School of Engineering
Enfin, quelles sont les ambitions de l’IPSA à l’international pour 2020 ?
Elles sont nombreuses et variées, avec plusieurs projets en cours. En ce mois de janvier, nous venons par exemple d’être accrédités par l’Université de Salford en Angleterre afin de pouvoir proposer une formation Bachelor of engineering (Honours) qui débutera à la rentrée prochaine. Dans les semaines et mois à venir, nous allons continuer à développer de nouveaux partenariats… mais aussi maintenir ceux qui existent déjà ! Nous espérons d’ailleurs pouvoir accueillir encore plus d’étudiants comme des professeurs étrangers sur notre campus dans le futur. C’est toujours intéressant pour la recherche et notre pédagogie d’avoir des cours animés par professeurs d’universités partenaires.