De l’Italie à l’IPSA : le choix de Flavia !
De plus en plus d’étudiants effectuent une partie, voire la totalité, de leurs études à l’étranger. Une expérience à l’international qui peut parfois soulever quelques appréhensions au départ, mais qui finit toujours par laisser de merveilleux souvenirs. C’est le cas de Flavia Antonilli qui, le temps d’un semestre d’échange cette année, a choisi de quitter l’université de La Sapienza à Rome pour rejoindre le campus parisien de l’IPSA.
Quand on demande à Flavia la raison qui l’a poussée à parcourir les 1 100 km séparant Rome de l’IPSA, la jeune Italienne ne peut s’empêcher de parler de son rêve, celui de « travailler dans le domaine de l’espace » et d’intégrer un jour l’Agence spatiale européenne (ESA)… justement située à Paris. « J’ai toujours adoré la France depuis toute petite, explique celle qui maîtrise aussi bien la langue de Dante que celle de Molière. Mon père m’a transmis cet amour. On trouve chez les Français un esprit critique un peu plus prononcé que chez nous. Vous vous êtes toujours battus pour obtenir ce que vous vouliez. J’aime cette fierté et la façon de vous comporter en entreprise. Ici, il y a beaucoup de perspectives dans l’aérospatiale, c’est aussi pour cela que j’ai choisi de venir. » Un choix conforté par l’accueil reçu à son arrivée. « L’IPSA est une école très connectée aux entreprises, ce qui manque selon moi aux universités italiennes. Je suis arrivée en septembre et j’ai été très bien accompagnée et accueillie par l’administration et les étudiants ! »
Flavia in Paris
Culture projet et ouverture d’esprit
Au niveau des enseignements, Flavia trouve que les cours théoriques sont un peu plus poussés chez elle, en Italie, alors qu’en France, « on se concentre beaucoup plus sur les aspects pratiques, numériques et les projets – ce que recherchent surtout les entreprises. On fait beaucoup de travaux en groupes. À l’IPSA, il y a aussi plein d’associations et la possibilité de faire de très nombreuses activités. La vie étudiante est très active, comme nos professeurs et le personnel de l’école. J’aime le mélange des cultures qu’il y a, avec des élèves venus de tous les coins du monde. » Et si elle est partie, c’est pour « élargir ses horizons et entrer en contact avec une culture différente, mais pour découvrir aussi une autre manière de penser et de réfléchir. D’ailleurs, quand on part à l’étranger, on doit avoir une ouverture d’esprit de base. »
L’IPSA, une école d’ingénieurs tournée vers l’international
À l’instar de Flavia, une trentaine d’étudiants étrangers choisissent de rejoindre l’IPSA chaque semestre pour intégrer la 4e ou la 5e années du Cycle Ingénieur de l’école, deux étapes du cursus où les cours sont intégralement enseignés en anglais. Si la majorité d’entre eux viennent d’Europe (Autriche, Allemagne, Espagne, Italie, Pologne, République Tchèque, Portugal, Russie, Turquie, Roumanie, Lituanie, Pays-Bas…), d’autres sont originaires de pays plus lointain, comme le Brésil, le Canada ou encore de nombreuses nations d’Asie (Inde, Corée du Sud, Thaïlande, Chine, Hong Kong, Taiwan…). Une fois à l’IPSA, ces étudiants sont répartis dans toutes les Majeures et options que propose l’école à ses futurs ingénieurs. Cette répartition se fait selon leur profil et le programme qu’ils suivent dans leur école. Quant aux étudiants français de l’école, ils ont également l’occasion de s’ouvrir à d’autres cultures avec le traditionnel semestre à l’international de 4e année !
Un double diplôme à la clé
Toutefois, d’autres étudiants étrangers viennent aussi à l’IPSA pour obtenir un double diplôme d’ingénieur après deux années sur place grâce à l’important réseau d’universités partenaires de l’école à travers le monde. En 2021 par exemple, deux étudiants russes de la Samara University et une étudiante de l’Universidad Politecnica Madrid ont ainsi achevé leur cursus à l’IPSA !
Dernièrement, l’école a d’ailleurs officialisé de nouveaux partenariats internationaux avec plusieurs établissements disséminés aux quatre coins du monde : l’University of California Santa Barbara (États-Unis), l’Université Laval (Canada), la Politecnico di Milano (Italie), l’Universita’ di Pisa (Italie), la Brno University of Technology (République Tchèque) , la Rzeszów University of Technology (Pologne), l’University of Auckland (Nouvelle-Zélande), le Beijing Institute of Technology (Chine), l’Universiti Sains Malaysia (Malaisie), l’Institut Teknologi Sepuluh Nopember (Indonésie) et l’Osaka University (Japon) ! Enfin, les étudiants du cursus Bachelor ne sont pas en reste, puis qu’ils ont maintenant accès à deux destinations pour une mobilité de deux mois au second semestre de leur 3e année : la VSB Technical University of Ostrava (République Tchèque) pour la filière SAD et la Riga Technical University (Lettonie) pour la filière DSI !