Retour sur le grand saut d’IPSA Para !
Faisant partie des associations les plus récentes de l’école, IPSA Para a organisé son tout premier séjour de sauts en parachute du 14 au 17 avril 2016 à l’EFP Le Blanc, dans le centre de la France, à proximité de Châteauroux. Une véritable découverte pour les novices et une occasion pour les plus initiés d’ajouter une nouvelle série de sauts à leur actif. Raphael Lacaille (IPSA promo 2020), vice-président de la jeune structure, raconte cette belle expérience qui réunissait une vingtaine d’IPSAliens.
Comment s’est déroulé ce séjour ?
Nous sommes arrivés à l’aérodrome le jeudi après-midi. Sur place, nous avons pris le temps de nous installer, d’occuper le lieu. Le lendemain, toute la journée était consacrée à la formation : nous avons vu tout ce qu’il fallait faire en cas d’incident, quelles étaient les procédures de secours, de quelle façon il fallait sortir de l’avion, etc. Le samedi, la météo ne nous permettant pas de sauter, nous en avons profité pour approfondir encore la formation et revoir certains points. Nous avons également pu prendre part à un cours de pliage de parachute. Le dimanche, nous nous sommes levés tôt pour voir si le temps nous permettait de sauter et, en fin de matinée, nous avons eu un créneau de disponible. Nous nous sommes alors équipés et repartis en trois groupes pour faire ce saut. Hormis deux membres de l’asso ayant déjà quelques sauts derrière eux, dont notre président qui en compte près de 170 à son actif, ce saut était une grande première.
La pression était-elle forte au moment de sauter ?
Oui, c’est sûr, d’autant que nous sautions tous avec le parachute que nous avions nous-même replié la veille ! Mais au-delà de la pression et du stress, c’est surtout l’excitation qui prédominait. Ce premier saut déclenche un afflux d’adrénaline sans pareil.
L’atterrissage s’est bien passé pour tout le monde ?
Dans l’ensemble, oui. Il n’y a pas eu d’incident, juste quelques atterrissages un peu loupés et des vêtements salis. Rien de grave !
Et pour ce premier saut, vous étiez accompagnés ?
Non car, comme l’ambition d’IPSA Para est de faire découvrir le parachutisme au plus grand nombre, nous avions préféré opter pour une formation dite « traditionnelle ». Cette formation est moins chère et donc plus accessible que celle accompagnée. Elle permet au parachutiste de sauter tout seul, avec une sangle qui va déclencher automatiquement l’ouverture du parachute après cinq secondes de chute libre. Par la suite, les sauteurs qui passent différents caps pourront évoluer lors de leurs prochains sauts et ainsi gagner en hauteur, en durée de chute, etc. Pour cette première expérience, nous avons tous sauté à 1 200 mètres, ce qui est déjà pas mal ! A cette hauteur, on arrive très vite près du sol. D’ailleurs, dans mon cas, le parachute ne s’est pas complétement ouvert du premier coup, mais comme j’ai suivi les procédures de mises en œuvre qu’on nous avait expliqué, cela s’est bien passé.
Un autre séjour est-il déjà dans les tuyaux ?
C’est prévu pour l’an prochain. Nous espérons même y aller cette fois avec 40 personnes, soit ceux qui l’ont déjà fait et de nouveaux venus. Le lieu s’y prête car il peut accueillir jusqu’à 60 parachutistes. Du coup, on va augmenter crescendo le nombre de sauteurs.