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Etudes

Les majors de l’IPSA : Willy Leddet (promotion 2014), majeure Management et Logistique Industrielle

Durant l’été, l’IPSA vous propose de découvrir les majors de sa promotion 2014. Après Kelvin Roehrig, major International, voici Willy Leddet, major de la filière Management et Logistique Industrielle.

majors-promotion-2014-majeure-manegement_logique_industrielle_ipsa_interview_focus_diplome_02.jpgQu’est-ce que l’IPSA représente pour toi ?
C’est d’abord l’entraide entre les différents étudiants : il y avait un véritable esprit de groupe dans notre promotion. Je connais la plupart des personnes avec qui j’ai été diplômé depuis la 1re année. Nous avons passé cinq ans ensemble et cela crée des liens, tout comme le fait d’avoir été amenés à réaliser de nombreux projets en groupe depuis nos débuts à l’IPSA. L’expérience à l’International qui, à l’époque se faisait en 3e année, nous a également bien rapprochés. Nous ne connaissions alors pas les IPSAliens de Toulouse et ce séjour a permis en quatre mois de se découvrir les uns les autres. La promotion entière s’est soudée à ce moment-là, il n’y avait plus de distinctions entre étudiants parisiens et toulousains.

Pourquoi avais-tu choisi de rejoindre l’école ?
Comme j’étais bon en mathématiques et en physique au lycée, j’ai commencé à m’orienter vers les écoles d’ingénieurs. Je me suis alors tourné vers l’IPSA car j’ai toujours été intéressé par tout ce qui avait attrait au spatial.

Qu’est-ce qui t’attiré dans le spatial ?
Le fait que ce soit un domaine très complexe où il reste beaucoup de choses à découvrir. Si l’on s’intéresse par exemple au trou noir, la distorsion de l’espace et du temps autour de celui-ci est telle que quelques secondes à cette position de l’espace peuvent représenter plusieurs années sur Terre. C’est quelque chose de très complexe à imaginer mais qui est très stimulant.

Qu’est-ce que tu as pu apprendre tout au long de ton cursus ?
Principalement des compétences en mécanique, certes axées sur l’aéronautique, mais qui peuvent aussi s’appliquer à d’autres domaines, comme l’automobile. Mais au-delà de toutes les compétences techniques auxquelles je pourrais penser, je dirais simplement que l’IPSA m’a appris une manière de réfléchir pour appréhender les problèmes et les résoudre. Quand un problème intervient, que ce soit un exercice purement physique ou une situation professionnelle en termes de management, on doit analyser la situation afin d’identifier les différentes options qui s’offrent à nous et faire le meilleur choix.

Quel projet à l’IPSA t’a le plus marqué ?
Mon projet de fin d’études en 5e année. À cette occasion, nous avons pu étudier l’éventualité d’une extension du centre de maintenance de Dassault Falcon Services au Bourget. Ce projet a été mené en partenariat avec l’entreprise, ce qui nous a permis de rencontrer le directeur de la maintenance qui nous a aidés sur le sujet, nous a fait visiter les locaux et a mis en évidence diverses problématiques. Ce fut très formateur, d’autant que nous avons pu constater que notre contact chez DFS était très intéressé par notre étude et de son application possible au sein de l’entreprise. Même s’il n’y a pas eu de réelle application du projet pour le moment, on sentait que notre étude les intéressait.

Le semestre à l’étranger t’a aussi plu ? Où l’as-tu effectué ?
Je suis parti à l’Université d’Arizona, dans la ville de Tucson aux États-Unis. Ce qui m’a marqué, à mon arrivée sur place, c’était la taille impressionnante des campus qui ressemblent à des villes. J’ai ensuite beaucoup apprécié le fait d’avoir des cours théoriques le matin et des travaux pratiques l’après-midi. Cela permettait de mieux comprendre ce que nous avions étudié à l’aide d’applications pratiques.

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Roland Potez, président de Potez Aéronautique et parrain de la promotion 2014, Fabrice Bardèche, vice-président exécutif de IONIS Education Group et Willy

À l’IPSA, il y a également une belle vie associative. Tu y as participé ?
Oui. Je faisais partie d’IPSA Wax : je suis fondateur et ait été trésorier de l’association. Nous étions un groupe d’amis qui se connaissaient depuis la 1re année et, comme nous voulions nous investir dans le milieu associatif de l’IPSA, nous nous sommes dit que cela pouvait être intéressant de créer notre propre association pour proposer un événement entre la soirée de décembre de l’école et le gala qui, à l’époque, se déroulait en mai. C’était un creux de la vie étudiante à combler. Comme certains de nos membres pratiquaient déjà le surf, nous sommes partis sur l’idée d’une organisation d’un surf trip d’une semaine en proposant également d’autres activités sportives – le basket, le foot, le volley et divers sports de glisse. Nous nous sommes lancés dans cette aventure et cela nous fait très plaisir que l’association et le surf trip continuent depuis notre départ de l’école. Le dernier surf trip s’est d’ailleurs visiblement très bien passé et la nouvelle équipe d’IPSA Wax a également apporté sa propre touche en proposant désormais de nouvelles activités, avec des sessions régulières de wakeboard.

Tu es major de la promotion 2014 en Management et Logistique Industrielle. Pourquoi t’étais-tu tourné vers cette option ?
J’ai eu l’opportunité de faire mon stage de 4e année dans un bureau d’études et, même si c’était dans le milieu automobile et que le sujet était très intéressant, cela m’a fait comprendre que je n’avais pas forcément envie de m’orienter dans ce type de département au sein d’une entreprise. J’ai donc choisi cette option car je voulais diversifier mes compétences vers des spécialités un peu moins techniques.

Que fais-tu maintenant que tu es diplômé ?
Après avoir terminé mon stage de fin d’études à Dassault Systèmes en tant que Project Manager Officer – gestion de projets appliquée aux systèmes d’information -, j’ai rejoint PCO Innovation, une entreprise qui a été rachetée par Accenture. Dans la continuité de mon stage de fin d’études, je travaille encore dans le domaine des systèmes d’informations, plus particulièrement dans le Product Lifecycle Management. J’occupe le poste de chef de projet junior : mes missions consistent à m’assurer du bon avancement du projet en manageant les équipes et en faisant du reporting par le biais d’indicateurs de performances auprès du chef de projet, aussi bien sur l’aspect financier que technique. Ce qui est intéressant, c’est justement la partie management et le fait d’avoir une vue globale d’un projet. Il ne faut pas se limiter à la technique : il faut voir les tenants et les aboutissants, être en relation avec le client, les équipes, réussir à nouer des liens, gérer le budget, le planning, etc. C’est challengeant et varié, c’est ce qui me plaît dans mon métier.