Chaque année, une dizaine d’étudiants rejoint la 1re année de l’IPSA en cours de cursus à travers un programme accéléré de mars à juillet. Grâce à ce dispositif nommé IPSA’Prim, ces derniers peuvent se réorienter après une première expérience non convaincante en prépa scientifique ou ailleurs et poursuivre normalement l’école en 2e année à la rentrée de septembre. Une belle opportunité pour ne pas perdre de temps comme l’expliquent Gabriel Aristaghes et Mathilde Jacqueline (IPSA promo 2018), respectivement passés par la faculté de médecine et une école de commerce.

IPSA’Prim, « le cursus de la seconde chance »
On peut parfois commencer ses études et se rendre compte que, finalement, le parcours choisi n’est pas celui qui nous convient réellement. La plupart du temps, quand on est confronté à ce genre de situation délicate, il ne reste plus qu’à attendre la prochaine rentrée pour recommencer à zéro dans une nouvelle école. Heureusement pour les jeunes passionnés d’aéronautique, IPSA’Prim change quelque peu la règle du jeu. « C’est le cursus de la seconde chance pour les étudiants en PAES, CPGE ou L1, détaille Romain Hilaire, responsable du développement à l’IPSA. Les inscriptions commencent dès le mois de novembre et se terminent le 20 février. Cela permet aux étudiants désireux de se réorienter d’avoir un minimum d’avance pour s’organiser : ils s’inscrivent sur le site Internet de l’école et, ensuite, nous leur faisons passer un entretien de motivation et des tests pour voir leur niveau en maths, physique et anglais. La rentrée s’effectue ensuite le 16 mars. Dès lors, et jusqu’à mi-juillet, les étudiants rattrapent de façon intense le programme de 1re année de l’IPSA en maths, physique, anglais, électronique, informatique, culture générale et aéronautique. » Cette aubaine, Gabriel et Mathilde ne l’ont pas laissée passer.

Pourquoi avoir décidé de rejoindre l’IPSA ?
Gabriel Aristaghes : Je me suis réorienté après avoir redoublé ma 1re année de médecine car, au bout d’un an et demi, je me suis aperçu que ce n’était pas fait pour moi. Étant donné qu’en bon amoureux des sciences et fan d’avions, j’avais toujours hésité avec l’aéronautique, je me suis rapidement tourné vers l’IPSA où, d’ailleurs, j’avais déjà des amis. J’ai d’abord créé un dossier de candidature sur le site Internet de l’IPSA et, après ça, j’ai passé des entretiens oraux à l’école. À l’issue de ça, j’ai reçu un lettre me signifiant que j’étais reçu à IPSA’Prim.
Mathilde Jacqueline : Au départ, l’école de commerce était un choix par défaut car je ne pensais pas pouvoir arriver à intégrer une école d’ingénieurs. Cependant – et même si j’aimais les cours – j’ai vite réalisé que l’ambiance ne me convenait pas. J’ai donc voulu changer et, comme que j’avais déjà pu voir ce qu’était l’IPSA lors d’un salon étudiant, j’ai choisi de tenter ma chance : j’ai fait mon dossier d’inscription fin décembre et pensais rentrer en 1re année le mois de septembre… mais j’ai finalement découvert IPSA’Prim à l’occasion d’une Journée Portes Ouvertes. J’ai donc fait basculer mon dossier pour pouvoir faire partie du programme.

Comment se sont passés ces quatre mois d’IPSA’Prim ?
Gabriel : Le rythme a été assez soutenu mais ce ne m’a pas finalement changé tant que cela par rapport au rythme que j’avais en médecine : il faut fournir une grosse masse de travail et, même si ce n’est pas toujours facile par moment, ça finit par passer !
Mathilde : J’étais un peu stressée au début : comme j’avais sept mois de maths en moins dans les pattes, je me demandais si ce n’était pas mieux de recommencer une 1re année de manière classique. Au final, ça s’est bien passé : j’ai réussi mon année et, comme on était peu nombreux, on a pu se serrer les coudes pour y arriver. L’ambiance était assez studieuse même si on rigolait bien pendant les intercours.
Gabriel : Je suis content d’avoir fait ce choix car IPSA’Prim m’a aussi permis de rencontrer des gens qui avaient eu un parcours assez similaire au mien, avec les mêmes embuches et épreuves !