Double diplôme : partir à la conquête du spatial avec l’IPSA, l’Université Paris-Saclay et CentraleSupélec !
En tant qu’école d’ingénieurs de l’air, de l’espace et de la mobilité durable, l’IPSA permet à l’ensemble de ses étudiants de préparer une carrière prometteuse dans de nombreux domaines passionnants à travers différentes filières. Certains de ses futurs ingénieurs peuvent également compléter leur cursus et se spécialiser encore davantage en réalisant un double diplôme à l’international ou en France via notamment ceux proposés à l’IPSA en partenariat avec deux acteurs prestigieux de l’enseignement supérieur : l’Université Paris-Saclay et CentraleSupélec !
Parmi les secteurs privilégiés par les futurs ingénieurs formés par l’IPSA, le spatial occupe une place à part. Il n’est donc pas rare que celles et ceux qui décident de rejoindre l’école aient déjà l’ambition de travailler plus tard sur des sujets d’ingénierie en lien avec l’espace avant même le début de leur 1re année. Une volonté qui, très souvent, remonte à l’enfance. « En Polynésie française, où je suis née et j’ai grandi, on a la chance d’avoir un ciel étoilé toutes les nuits et je l’observais très régulièrement, confie Sarah Beaussier (promo 2023). Enfant, je me posais déjà des questions sur l’univers, sa composition… »
Initialement attirée par l’astrophysique « pour essayer de mieux comprendre ce qui se passe au-dessus de nos têtes », Sarah se tournera finalement vers l’ingénierie sur les conseils d’une professeure principale au lycée « car elle pensait que cela pouvait davantage correspondre à mon caractère et m’ouvrir plus de portes » pour la suite. C’est comme ça qu’elle choisira de postuler à l’IPSA, pourtant éloigné de presque 15 000 km de son archipel natal.
Une journée sur le campus du double diplôme avec CentraleSupélec
Cette passion qui anime Sarah se retrouve aussi chez Lucas Riolland (promo 2023) et Joshua Benarroch (promo 2023). « Petit, j’étais attiré par la construction et, rapidement, dès l’âge de 8-10 ans, j’ai commencé à penser à l’ingénierie et à l’aérospatial pour mon futur métier alors que, pourtant, je ne baignais pas là-dedans à la maison, sourit le premier cité. Mes deux parents sont profs et mes frères et sœurs n’ont pas du tout suivi la même formation que moi : je suis le seul de la famille à m’être dirigé vers les sciences dures/ fondamentales ! » Pas étonnant que Lucas ait alors choisi de rejoindre l’IPSA directement après le Bac pour se « mettre tout de suite dans le bain du spatial ».
Quant à Joshua, il confesse un attrait qui ne s’est jamais tari depuis deux décennies : « Cela m’a toujours intéressé ! Dès que je le pouvais, je lisais de livres et regardais énormément de documentaires sur le spatial, notamment sur les missions scientifiques comme celles d’exploration dédiées à Saturne ou Mars. Je voulais faire partie de ça : c’était mon rêve depuis toujours et rejoindre une école d’ingénieurs éloignée de ce domaine n’aurait pas eu de sens à mes yeux ! »
Lucas est passé par un double diplôme avec CentraleSupélec
Un double diplôme pour cultiver sa passion du spatial
Au fil de leurs années d’études à l’IPSA, les trois néo-ingénieurs ne perdent jamais de vu leur objectif tout en montant en compétences. En 4e année, Lucas opte ainsi pour la Majeure Systèmes Aérospatiaux – Energétique, propulsion et moteurs innovants tandis que Sarah et Joshua se dirigent vers la Majeure Systèmes Aérospatiaux – Espace, lanceurs et satellites. Toutefois, et même s’ils suivent des cours directement en rapport avec leur passion, les trois étudiants sentent qu’ils peuvent encore franchir un palier en effectuant un double diplôme en fin de cursus, en particulier si ce dernier se déroule à l’Université Paris-Saclay ou CentraleSupélec, deux établissements reconnus.
« Je voulais avant tout faire un double diplôme pour élargir mes compétences tout en expérimentant la pédagogie d’une autre école », explique Lucas, séduit par le Master 2 Aéronautique et spatial : Mécanique, Automatique, Energétique (AS-MAE) de CentraleSupélec qui permet deux sous-parcours possibles. « Un plutôt mécanique / énergétique et l’autre davantage dédié à l’automatique. Moi, j’ai opté pour le premier car il est assez complémentaire de ma spécialisation à l’IPSA, notamment sur tout ce qui est propulsion et mécanique des fluides. J’ai également eu la possibilité de suivre beaucoup de cours sur d’autres matières que je n’ai pas eu la possibilité d’aborder auparavant et c’est d’ailleurs aussi pour ça que j’avais choisi ce double diplôme, pour les approfondir ! »
Sarah a vécu le double diplôme de l’Université Paris-Saclay
Un double diplôme pour se spécialiser en côtoyant des experts
« Quand on nous a parlé de ce double diplôme, je me suis dit que c’était l’occasion de me spécialiser encore plus, affirme Sarah qui, comme Joshua, a rejoint le M2 Enjeux du Spatial et nouvelles Applications – Newspace de l’Université Paris-Saclay. Là où, à l’IPSA, on avait également des cours très intéressants d’informatique comme de management, ce double diplôme se concentrait lui exclusivement au spatial ! »
Autre particularité de ce double diplôme, sa forte connotation « recherche ». Un argument de poids pour Joshua : « Je voulais justement rejoindre un master associé à un laboratoire de recherche dirigé par des scientifiques sachant concrètement ce qu’est le développement d’une mission spatiale. Or, les scientifiques du Laboratoire Atmosphères, Milieux, Observations Spatiales (Latmos) de l’Université Paris-Saclay travaillent notamment sur la miniaturisation du spatial avec, par exemple, l’idée d’envoyer des nanosatellites et ont également l’expérience de missions menées avec la NASA via le projet Dragonfly ! »
Une approche que Sarah a aussi fortement appréciée : « Ce double diplôme était l’occasion d’en apprendre un petit peu plus sur ce milieu de la recherche dans le spatial, pour mieux l’appréhender dans le cadre d’une collaboration internationale avec la NASA. Tous les enseignants-chercheurs aimaient ce qu’ils faisaient, étaient pleinement investis et passionnés : ça se ressentait dans leurs cours ! »
Joshua a apprécié le programme de son double diplôme consacré au New Space
Un double diplôme pour découvrir et approfondir
Durant leur parenthèse en dehors de l’IPSA, les futurs ingénieurs découvrent une autre façon d’apprendre. « Lors du double diplôme, on va avoir de nombreux cours magistraux demandant ensuite beaucoup de travail à fournir à la maison, remarque Lucas. C’est la principale différence avec l’IPSA, avec aussi le fait d’avoir bien plus de cours très théoriques. » La culture des étudiants n’est pas non plus forcément la même. « Au sein du Master, certains venaient de master de recherche, d’autres étaient issus d’écoles d’ingénieurs étrangères, note Joshua. Cela permet d’envisager d’autres façons d’aborder le travail sur un projet. Un ingénieur de l’IPSA ne réfléchit pas forcément comme un chercheur ni comme un ingénieur formé à l’étranger ! »
Chaque cour passé à CentraleSupélec comme à Paris-Saclay est surtout l’occasion d’approfondir en détail un domaine bien spécifique, à l’image de celui portant sur la mécanique orbitale qui a pleinement conquis Joshua. « Cela concerne l’étude des trajectoires à partir des équations de la gravitation, précise l’étudiant. Le but est de comprendre ce qui va se passer une fois qu’on est en orbite selon les manœuvres que l’on va réaliser. J’ai beaucoup aimé travailler sur des logiciels pour, par exemple, voir comment on pouvait atteindre Mars depuis la Terre de manière vraiment optimale. »
Un double diplôme pour vivre des expériences uniques
En plus de retenir « tous les cours spatiaux » et notamment ceux d’une « professeure formidable, qui expliquait toujours très bien chaque sujet », même complexe, Lucas confie aussi avoir grandement apprécié le grand projet à faire sur toute l’année : « C’est un projet qui dure quasiment 8 mois, généralement en lien avec l’un des laboratoires de l’école. Le mien portait sur la stabilité de la combustion de l’hydrogène et était donc plutôt axé sur la recherche ! »
Du côté de Paris-Saclay, Sarah et Joshua vivent également de grands moments, à commencer par tous les TP passés dans une « salle blanche » de l’université, soit un environnement à contamination contrôlée. « C’est une salle où l’on intègre les satellites afin d’être sûr qu’ils soient entièrement propres et qu’il n’y ait pas de problème lors de la future mission, précise l’IPSAlien. Enfiler la blouse, la charlotte et les gants pour y pénétrer et se confronter au spatial concrètement, c’était quelque chose ! » Autre souvenir mémorable pour le duo, les trois jours passés à l’Observatoire de Haute-Provence (OHP), dont une nuit d’observation en utilisant les télescopes de ce haut-lieu de l’astronomie. Une façon pour Sarah de boucler la boucle de son enfance polynésienne : « C’était vraiment une super expérience inoubliable ! »
Il faut être préparé quand on se rend dans la salle blanche !
Quand le double diplôme New Space de l’Université Paris-Saclay emmène ses étudiants observer les étoiles
Un double diplôme pour s’ouvrir les portes des acteurs de l’espace
Une fois leur double diplôme et leur cursus à l’IPSA terminés, les trois ingénieurs se sont bel et bien « envolés » pour une carrière dans le spatial. Après un stage de launcher engineer chez Constellation Technologies, une start-up en région parisienne, Lucas continue d’y travailler, explorant un sujet passionnant : les constellations de satellites. Longtemps attiré par la recherche, Joshua s’est finalement dirigé vers l’entreprise Thales. Après un stage, il y officie désormais en tant qu’ingénieur R&D logiciel pour justement participer à un nouvel outil intéressant pour de futures missions spatiales.
Quant à Sarah, elle a choisi de rejoindre en stage le Centre national d’études spatiales, dans la section segment sol du centre de contrôle de la mission Kinéis, projet français de constellation de nano-satellites. Dans un avenir proche, l’ingénieure espère pouvoir s’intéresser « à la surveillance de l’espace et notamment aux problèmes posés par les débris spatiaux, débris que le New Space engendre évidemment ». Preuve que ces doubles diplômes permis par l’IPSA sont comme l’espace : ils offrent une infinité de possibilités.
https://www.ipsa.fr/blogs/2023/07/double-diplome-international-temoignages-etudiants-ingenieurs/