Retour sur l’aventure 4L Trophy 2016 avec l’équipage « RS4L » des IPSAliens Mikael Grossetete et Pierre-Yves Mifetou (promo 2018)
Arrivé à la 161e place (sur près de 2 500 participants) lors de l’édition 2016 du raid 4L Trophy, l’équipage « RS4L » des IPSAliens Mikael Grossetete et Pierre-Yves Mifetou (IPSA promo 2018) a vibré tout au long des 6 000 kilomètres parcourus, entre le 18 et le 28 février. Et ce n’est pas Pierre-Yves qui dira le contraire.
Quel est ton plus beau souvenir de ce 4L Trophy ?
Paradoxalement, je dirais que c’est la première fois où notre 4L s’est « tanquée » dans le sable, dès la première étape dans le désert. Une belle entrée en matière ! Nous étions là, à ne pas savoir quoi faire pour sortir la voiture et des locaux sont venus nous aider. Toutes leurs méthodes n’étaient pas forcément bonnes pour l’intégrité du véhicule, mais ils nous ont également donné de précieux conseils pour la suite. Cela nous a permis de ne plus nous « tanquer » durant le reste du raid, y compris lorsque nous traversions des étapes signalées comme délicates par notre roadbook. Au final, avec leur aide et celle d’autres participants, nous avons réussi à nous dépêtrer de cette situation. L’entraide, c’est très important lors du 4L Trophy.
Quel est ton plus gros fou rire ?
Sûrement l’un des nombreux que nous avons eu avec l’équipage d’Alexandre et Quentin ainsi que des Alsaciens avec qui nous avons passé pas mal de bons moments ainsi qu’une bonne partie du raid.
Quel est le plus beau paysage que vous avez pu admirer ?
Le Maroc possède tellement de paysages hyper colorés que c’est dur de choisir… Le désert est super beau, les montagnes et le col du Tizi n’Tichka aussi, en particulier au lever du soleil… D’ailleurs, avec mon coéquipier Mickael, dès que nous trouvions quelque chose de beau, nous le prenions généralement en photo pour le partager sur notre page Facebook. C’est un bon aperçu de ce qu’on a pu découvrir.
Quelle est la plus grande frayeur vécue durant cette édition 2016 ?
Même si notre premier « tanquage » n’était pas de tout repos, je pense que la plus grande frayeur est intervenue durant la dernière étape. Un caillou sortait du milieu de la route et, confiant, je suis passé au-dessus avec la 4L. Je pensais que ça irait mais il a tapé la protection du carter et fait se soulever le train avant de la voiture ! Finalement, il y a eu plus de peur que de mal et tout s’est bien passé. Mais sur le coup, j’ai cru que j’avais vraiment endommagé la 4L.
Comptez-vous participer à une prochaine édition ?
Je ne pense pas, car cela demande beaucoup d’investissement et les parcours changent très peu au fil des éditions, même si je sais que l’an prochain, pour la 20e édition, l’organisation du raid va proposer pas mal de nouvelles choses. Par contre, c’était vraiment une belle aventure !