Les Majors de l’IPSA : Damien Duchet (promo 2016), Majeure Conception des Systèmes Spatiaux
Si, lors de la cérémonie organisée au mois d’avril 2017, l’IPSA a remis un titre d’ingénieur à près de 95 IPSAliens de la promotion 2016, quatre d’entre eux eurent droit à une distinction particulière pour avoir terminé major de leur majeure respective. Damien Duchet fait partie de ce quatuor d’exception. Le major de la Majeure Conception des Systèmes Spatiaux (CSS) revient sur ces années d’études à l’IPSA et dévoile son parcours depuis la fin de son cursus.
Damien (à droite), en compagnie des trois autres majors de la promotion 2016 : Thibaut Robert (Conception des Systèmes Aéronautiques), Méganne Penel (International) et Pauline Nunes (Management et Logistique Industrielle)
Que représente l’IPSA pour toi ?
Damien Duchet : Forcément, quand on passe dans une seule et même école, on finit par s’attacher aux locaux, aux autres élèves, aux professeurs… Pour moi, l’IPSA a donc été plus qu’une école : c’était un lieu de vie à part entière ! Ça a été aussi un très bon tremplin qui m’a permis d’acquérir les connaissances que je voulais obtenir afin de me commencer une vie d’ingénieur.
Si je devais citer la force principale de l’école, je parlerais de son choix d’avoir des professeurs issus de l’industrie et expérimentés dans leur domaine, mais aussi des cours d’aéronautique appliquée dès la 1re année. Ces derniers sont très complets et jouent beaucoup sur la motivation des élèves !
Que retiens-tu de ton cursus ?
Tout d’abord, il est évident que j’ai appris énormément sur des sujets techniques. Mais au-delà de ça, j’ai surtout appris à travailler en équipe. Il faut savoir que l’IPSA nous demande de mener de nombreux projets en groupe. Étant toujours motivé, je prenais souvent le rôle de chef d’équipe et dois avouer que gérer les conflits n’a pas toujours été facile. Mais au fil des années, je me suis amélioré sur cet aspect et c’est sûrement pour ça que les projets que j’ai préférés sont ceux effectuées pendant mes dernières années. J’ai aussi adoré être trésorier d’une association – IPS’Activ – car j’ai pu participer à l’organisation d’événements formidables, dont un voyage à Londres, qui reste l’un de mes meilleurs souvenirs de ces cinq ans.
Quel est ton parcours depuis la fin de ta 5e année ?
Après l’IPSA, je suis parti à Toulouse pour faire un Mastère spécialisé à l’ISAE-SUPAERO. Ceci m’a d’ailleurs été conseillé en 3e année par un professeur qui avait suivi ce même parcours. Entièrement en anglais, ce Mastère est spécialisé dans l’ingénierie des systèmes spatiaux. Mon objectif était d’approfondir mes acquis obtenus grâce à mon option CSS. Toujours dans le cadre de ce Mastère, je suis aujourd’hui en stage au Centre national d’études spatiales (CNES) à Paris. J’ai des possibilités d’embauche à la fin de celui-ci (en octobre) et regarde également du côté d’Airbus Defence and Space. À terme, j’aimerais partir de la région parisienne. Pourquoi pas pour m’installer à Toulouse ?
As-tu une anecdote que tu aimerais nous raconter ?
Je me rappelle d’un cours de mécanique en 2e année… Suite à des bavardages au fond de la classe, le professeur, très calmement, a fait sortir l’intégralité des deux dernières rangées de la classe. Au début, personne n’y croyait car il faisait ça tellement sereinement… Sur le moment personne n’a rigolé, mais maintenant nous rions quand nous en reparlons entre nous !
Quel conseil donnerais-tu aux étudiants de l’IPSA et aux lycéens souhaitant faire carrière dans le secteur aéronautique ?
Je leur dirais que l’IPSA est un bon choix, même si choisir son école est toujours une étape délicate. Moi-même, je me souviens m’être demandé si j’avais choisi la bonne école. Pourtant, avec le recul, je me dis que ce n’est pas tant l’école qui forge la carrière, c’est surtout l’étudiant ! Même si le nom de l’école peut jouer en début de carrière, aucune porte ne sera fermée si on s’en donne les moyens. Personnellement, j’ai fait de mon mieux en cours et j’ai choisi des stages intéressants au cours desquels j’ai pu démontrer à mes tuteurs mon sérieux et mes capacités, ce qui m’a permis d’avoir un bon réseau. Et puis l’ambiance à l’IPSA était très bonne et donc je ne regrette pas mon choix aujourd’hui. Bref, n’hésitez pas ! L’école est un moteur, mais c’est vous le pilote !