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Evénements / Vie étudiante

Coup d’œil dans le rétro : quand IPSA Kart termine sur le podium des 24 h de l’ESSEC 2018 !

Les 5 et 6 mai s’est déroulée l’édition 2018 des 24 h de l’ESSEC, la plus importante course de karting faite par et pour les étudiants en Europe. Participants réguliers de l’événement, les pilotes de l’association IPSA Kart y présentaient deux équipages prêts à donner le maximum sur la piste du Racing Kart de Cormeilles (RKC). Au final, les IPSAliens engagés ont fait plus que bonne figure, avec une équipe ayant terminé sur la troisième place du podium à l’issue de ce challenge demandant esprit d’équipe, sens de l’organisation, talent au volant et endurance. Maël Kervarec (IPSA promo 2020), étudiant en 3e année à l’IPSA Paris et président d’IPSA Kart revient sur cette édition réussie.





Avant de parler de la course, parlons un peu de toi : étais-tu un pilote de kart chevronné avant de rejoindre l’IPSA ?
Maël Kervarec : Chevronné, c’est un mot un peu fort ! Disons que je pilotais déjà en amateur et que j’essayais d’aller sur des circuits le plus souvent possible quand j’en avais les moyens. Le sport mécanique coûte généralement assez cher : prendre part à des compétitions nécessite donc un réel investissement de temps et d’argent, investissement que je ne pouvais pas forcément me permettre. Pour autant, avant d’intégrer l’IPSA, j’avais tout de même pu acquérir un certain niveau pour, disons, pouvoir me débrouiller face à des pilotes parfois plus habitués.

Est-ce que c’était ta première fois aux 24h de l’ESSEC ?
Non, c’était ma troisième de suite ! En effet, dès ma 1re année à l’IPSA, j’ai rejoint IPSA Kart et pu participer à la course avec l’association. C’est vraiment la plus grosse course de l’année pour nous : elle nous permet de rencontrer toutes les autres grandes écoles de France et d’installer de manière sympathique une petite rivalité avec elles sur la piste !




Cette année, IPSA Kart a décidé d’envoyer deux équipages. Comment ces derniers ont-ils été composés ?
Pour les 24h de l’ESSEC, chaque équipage peut présenter six à dix pilotes et, d’habitude, les frais d’inscriptions étant assez élevés, IPSA Kart n’en propose qu’un seul composé de six à sept pilotes d’un niveau varié. Cette année, comme l’association comptait énormément de membres motivés à l’idée de prendre part à l’événement et que nous avions réussi à trouver de nouveaux sponsors, notre stratégie a été différente et nous avons pu proposer deux équipages : un premier composé de seulement six pilotes expérimentés pour jouer la gagne et un second composé de pilotes n’ayant jamais participé à la compétition afin qu’ils puissent la découvrir et revenir encore meilleurs l’an prochain (l’équipage a d’ailleurs réalisé une jolie prestation, finissant à la 21e place). Certes, la fatigue est plus dure à supporter avec seulement six pilotes, mais cela reste plus facile de réaliser une bonne performance avec un équipage resserré de bons pilotes qu’avec une équipe mixte composée de bons pilotes et de pilotes moins expérimentés.

Comment s’est préparé l’équipage expérimenté ?
Cette préparation s’est faite tout au long de l’année, en participant à différentes courses dont une étudiante justement organisée au RKC. Un bon entraînement passe par une bonne connaissance de la piste et cela ne peut se faire qu’en prenant part à des courses en amont.





Quelle est la plus grosse difficulté lors des 24h de l’ESSEC ? Qu’est-ce qui a fait que cet équipage a réussi à se frayer un chemin jusqu’au podium ?
C’est l’endurance et le mental. Piloter un kart durant dix minutes non-stop sur un circuit, c’est déjà fatiguant, ça tire dans les bras. Là, lors de cette course, on ne part pas sur des relais de dix minutes, mais parfois sur des relais de 2 h, voire 2 h 30 ! C’est vraiment usant et il faut arriver à tenir à la fois physiquement et mentalement, pour réussir à garder un niveau de conduite constant durant l’intégralité du relais. C’est pour cela qu’il faut avoir de bons pilotes… mais aussi des supporters motivés ! Avoir des gens au bord de la piste toujours là pour nous encourager, ça compte. Sans cela, on ne peut pas gagner. C’est donc un vrai travail d’équipe sur et en dehors de la piste. Par exemple, quand j’ai dû rouler de minuit à 2h du matin lors de cette édition, notre équipe était alors à la deuxième place du classement. J’ai réussi à passer en première position et, quand le classement s’est actualisé sur le panneau, tout le monde a sauté de joie ! Cela n’a pu que me pousser à aller encore plus vite ! D’ailleurs, Quentin Lebrun et Baptiste Soumastre, qui représentaient notre staff dans les stands, ont fait un super boulot : ils nous ont vraiment aidés tout au long du week-end, surtout lors de nos relais dans les stands où il fallait respecter une minute minimum et coller le plus possible à cette minute, mais également dans notre gestion de course avec l’utilisation d’un programme Excel créer par les étudiants de l’IPSA nous permettant de gérer notre course. Ce programme nous permet de renseigner les différents relais, de calculer la durée de ces derniers et de prévoir nos passages aux stands ainsi que le passage à l’espace mécanique pour faire le plein d’essence. Autant dire que ce programme nous a été très utile !

La fin de la course a dû être particulièrement délicate, non ?
Les derniers tours sont toujours durs à appréhender. En plus, nous avions eu deux soucis sur la fin. Le premier concerne un passage de 59 secondes en stand qui nous a infligé un tour de retard ! Le second est un problème technique : l’embrayage du kart s’est cassé, obligeant à perdre du temps sur l’espace mécanique… Bref, la pression était forte sur les épaules du dernier pilote… qui n’était autre que moi ! Il fallait réussir à tenir ce podium durant la dernière heure, coûte que coûte.




Les équipages d’IPSA Kart de ces 24h de l’ESSEC 2018 !

Équipage IPSA KART 1, arrivé à la 3e place : David Weybrecht (IPSA promo 2018), Vincent Jeanvoine (promo 2019), Pierre Piot (promo 2018), Léo LopesMathias Hanon (promo 2021) et Maël Kervarec (promo 2020).

Équipage IPSA KART 2, arrivé à la 21e place : Tess Frauciel (promo 2020), Simon Chaldjian (promo 2020), Roman Basseville (promo 2020), Anthony Natcher, Maxime Furon (promo 2019), Raphaël Lacaille (promo 2020) et Nicolas Vion (promo 2019).

Staff dans les stands : Quentin Lebrun (promo 2018) et Baptiste Soumastre (promo 2017).